Rentré d'un voyage qui paru bien long [Esmée + libre]

Je garais rapidement ma voiture devant la maison trop content d’être de retour. Je pris mon sac et remontai les escaliers à toute vitesse. J’entrai discrètement comme si, même à cette heure-ci, ma famille pouvait dormir. Le salon était vide, ils devaient tous être montés dans leurs chambres respectives. Je lançai mon sac au pied du canapé et m’y assis nonchalamment. Je n’avais beau pas avoir besoin de sommeil j’étais épuisé. J’étais heureux de rentrer, retrouver mes frères et sœur, mes parents, ma nièce et surtout Alice, que n’avais pas plus vus que les autres depuis mon départ. Je n’avais quitté qu’une fois Alice depuis notre rencontre, voilà qui faisait deux. Et j’espérais qu’il n’y aurait jamais de troisième. L’éternité était déjà bien trop courte et elle pouvait s’écourter bien plus tôt que prévue. J’attendrais demain pour les retrouvailles, je n’allais pas les déranger. Pour l’instant je m’occupais de retrouver mon confortable canapé. J’aurais bien voulu dormir, pour tuer le temps, si j’avais pu, mais inutile de préciser que c’était impossible. Je m’allongeais et simulais un profond sommeil. J’aimais bien me faire passer pour humain, ça m’amusais et m’occupais et c’était la meilleure façon d’être, humain ou presque pour l’éternité. J’étais tellement occupé à « dormir » que j’y croyais presque, pour peu, je me mettais à rêver. Pathétique. Plus tard j’entendis des pas dans l’escalier, pas que je reconnus de suite.

Il devait etre 4heure du matin.Une voiture s'arrêta devant la maison je ne me précipita pas en bas pour savoir qui c'est Carlisle était a l'hôpital.
Mais au bout de 5 min personne ne monta soucieuse de qui était rentré a la maison je descendit doucement les escaliers blanc.
Et la a ma grande surprise...Mon fils Jasper était la allongé yeux fermés sur le canapé son sac en son pied.
Je me précipita au dessus de lui le regardant "Dormir" se qui me surpris légèrement.

-Jasper ?

Il ne répondit pas, n'ouvrit pas les yeux non plus, mais sur ses lèvres un sourire se dessina.

J'entendis Esmée s’avancer jusqu’à moi et se pencher au dessus de mon visage. Elle prononça mon nom de sa douce voix protectrice. Je souris gardant les yeux fermés. J’ouvrai un œil puis l’autre. Esmée. Je savais que c’était elle, mais la voir me rassura et me certifia que c’était bien elle, ma douce mère.

- Esmée…Je suis rentré tu vois, chuchotais-je à son intention.

Elle était si gentille et si inquiète pour sa famille que l’idée de mon seul départ l’avait attristée. J’avais voyagé seul pour ne rien arranger. Je n’étais pas partie bien longtemps, mais c’était déjà trop.

- Assieds-toi, je suppose que je n’écourte pas ta nuit, plaisantais-je.

Je me redressais pour m’asseoir correctement.

Il m'invita a m'assoir chose que je fit bien évidemment tout de suite ! MON fils était rentré de son voyage.
Il s'assoie a mes cotés, je le pris dans mes bras, il m'a tellement manqué !

Allez mon chéri raconte moi tout...J'ai tout le temps qu'il faut pour sa !

Je rigola...tout le temps c'est rien de le dire ! Je peut consacré l'éternité a chaque membre de ma famille.
Jasper me regarda et je compris qu'il est a l'origine de ma bonne humeur !

Depuis mes retrouvaille avec Jacob, je n'avais plus le moral à rien. Du moins mentalement. Evidemment, en apparence, je gardais mon air joviale puisque, presque personne dans cette famille n'avait accès à mes sentiments... c'était bien la seule chose que je possèdais vraiment. Je ne trouvais pas le sommeil me tournant et retournant dans tout les sens ré-entendant les paroles qu'il m'avait dit, son visage. Ça m'énervait! Étant une hybride j'avais besoin de dormir... mais pourtant je n'y arrivait pas. J'entendis soudain la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer brisant ainsi le morbide silence. Je me suis levée, piquée par la curiosité, et j'ai déscendu les escaliers. Les cheveux en bataille avec un bas de pyjama carrauté noir et blanc large et un t-shirt blanc ajusté avec des taches de sang et une tête de mort dessus. Contrairement à l'apparence, les taches sur mon t-shirt en était des vrais. Je vit alors ma grand-mère qui était assise parlant toute seule... oui bon, elle parlait à quelqu'un mais je ne le voyait pas. Rendu à leur hauteur, je vit mon oncle Jasper. Il était enfin revenu? Je me mit à courir pour lui sauter dessus en criant joyeusement:

-Oncle Jasper!!!

J’entendis de nouveaux pas dans l’escalier. Voilà qui me sauveraient de raconter mon voyage à ma mère. Je n’avais pas grand chose à raconter à ce sujet. Ennuyeux, long, barbant, long, ah, et ennuyeux aussi, voilà les seuls adjectifs capables de qualifier ce séjour loin des miens. J’entendis ma nièce courir vers moi et se jeter dans mes bras en hurlant joyeusement mon nom. Heureux que mon retour lui fasse cet effet je la serrais, avant de devoir la repousser. Son sang était vraiment trop attirant, bien que je commençais à m’y habituer, bientôt il n’aurait plus grand effet.

- Nessie, ne parle pas si fort, lui demandais-je gentiment. Je sais qu’ils ne dorment pas mais inutile de les déranger. Comment c’est passé ton retour d’Alaska ?

Quel idiot. Je ne me rendis compte que trop tard, en constatant que ses émotions avaient changées que ce n’était vraiment pas la question qu’il fallait poser. Je n’allais pas lui demander qu’est-ce qui s’était passé, ce n’aurait pas été faire preuve de tact. D’ailleurs pourquoi elle me l’aurait dis à moi ? Et surtout en présence d’Esmée. Peut-être était-elle au courant d’ailleurs. Si elle ne l’était pas en revanche je n’avais surement aucune chance de l’être, elle devait surement penser que ça m’était égal. Ce qui n’était pas vrai, je m’inquiétais bien plus qu’elle ne le pensait de qui ou « quoi » pourrait faire du mal à ma nièce. N’empêche que sa réaction piquait ma curiosité, je ne voyais pas se qui avait pu se passer de si dramatique. Je préférais éviter le sujet, maintenant du moins, si elle avait envie de m’en parler elle le ferait bien assez tôt.

Alors que Jasper allez me raconter son voyage des petits pas se firent entendre.
Nessie était entrain de sauter sur Jasper très contente du retour de son oncle.
Maintenant nous étions 2 a être avec lui, mais je senti que quelque chose tracassa Jasper, sensation très étrange de sa part.
Malgré cette petite interruption je voulait savoir comment c'etait passer le voyage de Jasper.

Alors mon chéri ton voyage c'est bien passer ?Tu as été ou ? Qu'a tu fait ?Alice t'a pas trop manquer ?Question bien inutile connaissant la réponse.

Après 2seconde de réflexion je me rendit compte que mes questions servait a rien du tout, sachant qu'il était partie que durant 1 semaine a peine...Alalala quelle mère poule je peut être.
Je regarda mon fils et ma petite fille, Mais Nessie c'est endormi dans les bras de son oncle...

La pauvre elle devait etre très fatigué après son après midi...monte la dans sa chambre on discutera plus tard...Nous avons notre temps.

Jasper monta Nessie dans sa chambre.

Va rejoindre Alice dans votre chambre...Elle doit t'attendre...

J'étais assise à côté de Jasper. J'ai bien vu qu'il avait remarquer les émotions qui m'avait envahi lorsqu'il me parla de mon retour en Alaska. Je sourit bêtement tout de même et répondit à la question de mon oncle avec une voix faussement enthousiasme:

-Oh tout vas très bien! Je suis très heureuse d'être de retour... tout le monde me manquait beaucoup!

Je finit par m'appuyer sur l'épaule de Jasper et de fermer les yeux. Ma grand-mère demanda à mon oncle de m'emmener dans ma chambre, génial, ça avait fonctionner. Jasper m'avait prit dans ses bras et m'avait apporter dans ma chambre. Il me déposa sur le semblant de lit qu'il y avait dans la chambre de mon père et allait partir. Je me suis donc redresser d'un coup et dit:

-Jasp! Attends!

Je le regarda. Je savais qu'il savait comment je me sentais... il le comprenait mieux que personne... je voulais lui en parler... jusqu'à maintenant, personne ne savait vraiment ce qui se passait dans mon coeur mais Jasper oui. Je voulais en parler, j'avais besoin d'en parler. J'en avait parler à Seth mais lui, il ne saurait pas être impartiale. Pour Jasper, c'est un peu comme une infos qu'il écoute mais qu'il oubliera assez rapidement... du moins selon moi c'était ça.

Je montais Nessie dans sa chambre même si je savais qu’elle ne dormait pas vraiment. Elle ne paraissait pas aussi paisible que quelqu’un qui dort. J’aurais tout aussi bien pu me tromper, avec ce qui devait la tracasser. Je la déposais dans son lit avant de repartir. Je l’entendis se redresser et m’appeler.

- Ness’ tu ne dors pas ? Tu n’essaierais pas de feinter ta grand-mère j’espère, raillais-je.

Je vins m’asseoir au bord de son lit, comme si j’en avais besoin. Après tout c’était la convention, c’était comme ça qu’on était sensé être en tant qu’humain. Elle allait surement tous me raconter ou peut être omettrait-elle quelques détails, je le saurais, bien sur, mais je ferais comme si de rien était, elle avait déjà assez peu d’intimité dans cette maison pour nepas en rajouter. Je devinais qu’elle devait largement éviter son père si elle ne pouvait pas se débarrasser de ses mauvaises pensées. Je m’efforcerais de porter un regard impartial sur son récit. Je préférais ne rien me promettre, ni ne rien lui promettre. Je préférais ne pas la pousser à parler avec des «alors raconte moi tous » indélicats. Ce qui était certain en revanche, plus que le fait qu’elle allait mal, c’était que quoi qu’elle raconterait, cela ne sortirai jamais de cette chambre. J’avais peur en revanche, que son père puisse le lire en moi. Je ferais en sorte que nom, j’essaierais du moins. Et j’avais peur aussi que les autres entendent… Si elle parlait assez bas il n’y avait pas de raison même avec cette ouï sur développée qui nous était propre, j’espérais qu’aucune âme indiscrète viendrait nous épier de plus près. Je souhaitais que ma famille n’était pas assez tordue pour commettre ce genre d’acte. Non, impossible.

En repartant dans ma chambre j'entendis Nessie appeler Jasper,je compris tout de suite quelle voulait lui raconter son état d'âme...Jasper est le seul qui ne jugera jamais Nessie, il est le seul confident qu'elle peut avoir ici...Moi même je ne suis pas une aussi bonne oreille que Jasper...
J'espère simplement qu'elle n'en voudra pas toute sa vie a son père, il ne veut que son bonheur rien de plus, mais il ne s'y prend pas de la bonne façon tout simplement.Mais quand le comprendra t'elle ?Le plus tôt possible...Certes sa vie est loin d'etre parfaite, etre née en plein milieu d'une famille de Vampire n'est pas le reve de tout le monde !Mais on n'est pas le plus mauvais...alala mes enfants sont plus que ma vie...
*je partie dans ma chambre les laissant tout les 2 dans leurs confidence*

Je regardais mon oncle. Il était revenue vers voir, j'ai rammener mes jambes contre mon torse les enroulant de mes bras. J'étais contante qu'il veuille bien m'écouter. Jasper arrive à ma hauteur et s'asseya à côtés de moi. Je souris à sa phrase d'un sourir faible voir fade. J'avais pas envis de sourire de vivre une vie d'enfants... mais pourtant, je n'y arrivais pas. J'ai vielli trop vite, j'ai manqué trop de chose dans ma vie et en ai vécu plusieurs sans les comprendre. J'ai vécu mon premier véritable amour avant même de savoir écrire. J'ai trop souvent voulu être forte et à la hauteur de tout le monde mais tout m'a rattrapé le jour où Jake me l'a dit... qu'il m'avait remplacer... toute ma vie était si simple avant...

-Je n'ai pas besoin de te dire que ça ne va pas fort hum? Tu es probablement la seule personne qui peut en être sûr et certain.

Je n'attendis aucune réponse. Ce que j'aimais de mon oncle Jasper c,était son silence. Le fait qu'il pouvait m'écouter et trouver les mot simple et les bon pour me dire clairement ce qu'il en pensait. Le fait qu'il ne portait pas de jugement et ne me dira pas un truc du genre "Je te l'avais bien dit" ou "ton père t'avait prévenu". Le genre de trucs que je n'avais pas besoin d'entendre... il me regarde attendant patiemment que je lui explique... ça serait bien trop long! Je lui prit la main lui faisant voir des images pour lui faire comprendre ce qui était arriver. La rencontre avec Jacob, ma fugue, la dispute avec mon père, l'histoire de "L'autre".

-Tu comprends mieux?

En effet elle allait mal, et je le voyais bien. Qui ne l’aurait pas remarqué ? Même sans don particulier il était aisé de remarquer qu’elle était plus que triste. Nessie prit ma main et fit défiler un flot d’image dans ma tête. Je les regardais patiemment. Dire que j’avais cru qu’auprès de Jacob elle ne risquait pas de chagrin d’amour. J’avais cru que l’imprégnation ne se produisait qu’une fois. Ce que les loups pouvaient être indécis ! Nous les vampires quand nous avions rencontré notre âme ça ne changeait pas de si tôt. Ce jeune idiot était déjà passé à autre chose alors qu’on disait que l’imprégnation était un amour irréversible et magnifique…Futilité… Ce chien avait fait souffrir ma nièce ! Je me calmais.

- * Impartialité, Jaz, impartialité * pensais-je.

Je reprenais mon sérieux. Que lui dire ? Je n’allais pas m’enfoncer avec des mots réconfortants qui ne feraient que la mettre mal à l’aise. Difficile d’avoir les mots justes dans ce genre de moments. J’entendis ma mère passer dans le couloir et reteins mes mots. J’attendis de l’entendre retrouver sa chambre avant de dire quelque chose à l’intention de Renésmée.

- Je ne sais pas vraiment si je peux te comprendre… Mais je comprends néanmoins la situation.

Je pouvais à la limite comprendre que le clébard se soit réimprégné, je pouvais croire en tout depuis longtemps, plus rien ne me paraissait impossible, mais si l’imprégnation était un amour plus fort que tout, une adoration qui surpassait de loin toute les autres et un dévouement de toutes circonstances, il était peut être encore sous l’influence de Nessie. Peut-être avait-il deux âmes sœurs, ce que l’on peu considérer comme une chance ou pas. Je me demandais, en imaginant bien sur que ma théorie s’avérait être vrai, comment il avait choisit entre ses deux élues ? Peut-être la nouvelle imprégnation était plus forte que la précédente, ou peut-être faisais-je fausse route.

Inutile de vous dire ça m'avait faire du bien. Très peu de gens savent vraiment comment je vais. Je suis, en fait, un cadavre... un mort-vivant... je vivais mais sans être vraiment vivante. Plusieurs personne voyait en moi, ma mère à une certaine époque. Je n'aurai jamais cru que je me confierait à mon oncle Jasper. Normalement, c'est à Rosalie que revenait cet honneur mais, vu l'état dans lequel j,étais, elle aurait voulu allez le tuer. Étrangement, je n'arrivait pas a en vouloir à Jake. J'en voulais à l'humanité tout entière... a tout être vivant de cette planète mais pas à lui... on dirait que je compernnait mais simplement dans son cas... pour ce qui est de celui de cette fille, j'aimerais bien lui régler d'ici peu. Seth m'avait dit qu'elle était une louve... juste pour me faciliter les chose. Ce que j'aime la vie en ce moment... je l'aime a en mourir... hum... mourir... ce serait une option parmis tant d'autre... je m'égare un peu désolé le fil de mes pensées a divié. La réponse de Jasper me fit sourir. Faiblement et un sourire sans grand émotion exepté celui de la mélancolie.

- Je ne sais pas vraiment si je peux te comprendre… Mais je comprends néanmoins la situation.
-C'est déjà beaucoup plus que la plupart des gens qui m'entoure... en fait, on peu difficilement comprendre comment je peux me sentir. Le plus simple à dire serait que je n'ai pas le moral ou pas de chance... ça serait la meilleur description de ma vie en ce moment.

J'ai soupiré. Je savais que je ne demandais pas conseil à la bonne personne mais lui au moins me dirait ce qu'il pense ewt non ce que je veux entendre. Je lui demanda donc:

-Des suggestions? U ne idée de suicide rapide? une destination à me conseiller pour mon exil... un commentaire ou quelque chose à dire?

Je ris faiblement.

-Tu sais ce que j'aime de toi oncle Jasper?

Pour ça, elle avait bien raison, personne ne pouvait la comprendre, je ne savais pas si c’était un tort ou pas mais j’en étais sûr. Je ne pouvais que capter ses émotions, ce qui en soit ne servait pas à grand chose qui puisse l’aider, j’étais juste capable de voir qu’elle allait mal, même si sans ça j’aurais pu aussi vu son état. Je pouvais connaître en revanche la nature de son mal être pas beaucoup plus utile que le reste j’en conviens. Personne n’avait ce foutu don de pouvoir réconforter les gens facilement ? Leur faire oublier leurs tracas ? Adepte des questions/réponses je répondais à mon interrogation intérieurement. Évidemment qu’il n’y avait pas de don comme ca, c’aurait été trop facile et soit dit en passant un peu hypocrite.

- Pour ton moral c’est sur, que tu ne l’as pas, mais pour la chance je ne sais pas trop. Je ne suis pas sûr que ce qu’on appelle « chance » existe vraiment, c’est peut être le destin ou tout simplement la vie… J’aime mieux me dire que le destin n’est jamais joué, qu’on peut le modifier… Bah écoute ces réflexions philosophiques si elles en sont, le sont trop pour moi. Peut-être que tu trouveras quelqu’un d’autre ou qu’il reviendra. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée que je te donne des techniques pour mettre fin à tes jours, ton père me tuerait, et je n’ose à peine te parler de l’état de ta mère après ça. Crois-moi ce n’est pas une bonne idée. Je pense, même si c’est dur que tu devrais passer à autre chose. Ne plus y penser, ou du moins faire comme si. Je sais bien ce qu’il y avait entre vous, ça sera dur, surement plus que tu ne l’imaginais avant même que je t’en ai parlé, mais plus tu commence tard plus ce sera difficile. Je sais que beaucoup ont du te le dire, mais si c’est le cas ils ont raison. Tu peux aussi choisir de t’enfermer dans ta chambre jusqu’à ce que mort s’en suive, si mort il y a. On peut aussi discuter ici, éternellement et je te regarderais te morfondre sur ce lit, et tu n’aura rien d’autre à faire que de me parler. Tu parleras à un vieux crouton ennuyeux qui te fera en vieillissant de plus en plus la morale et tu n’auras même pas le plaisir de me voir me décrépir, tu n’auras même pas l’occasion de compter mes rides lors des moments de perdition.

Ce que je lui disais était surement assez difficile à entendre mais ce n’était rien comparé à ce qu’elle avait d déjà du vivre et ce qu’elle vivrait surement ensuite si elle choisissait la première solution. J’aimais ma nièce et ces paroles était plus destinées à la réconforter qu’a l’enfoncer, seulement elle était trop préservée dans cette famille, il fallait la préparer, ne serais qu’un minimum avant que de plus gros ennuis survienne qui sans préparation au préalable la démolirait. Je savais très bien aussi qu’elle attendait de moi une réponse sincère, qu’elle soit sanglante ou non, elle ne voulait pas entendre ce qu’elle voulait entendre. J’espérais que ma théories sur était plausible car, j’étais presque sur que cette vérité que je lui avais craché au visage n’était pas ce qu’elle voulait entendre. Je ne voulais surtout pas la froissée.

- Non, je n’en sais rien, mais j’aimerais bien le savoir si cela tient toujours ?

-Je n'arriverai pas à l'oublier... pas avant un quart de siècle minimum... si ce n'est jamais. Je serais toujours amoureuse de Jacob... je ne le remplacerai jamais aussi vite que lui a oser le faire... même si ce n'est pas de sa faute! C'est pas compliquer Jasp! Soit je tu cette fille soit je me tu moi! Il n'y aura jamais assez de place dans Forks pour que je puisse ne jamais les croiser et sérieusement, je ne surviverai jamais à les voir ensemble... Je ne sais pas quoi faire, j'ai peur... j'ai peur de finir tellement mal que je tenterai de me suicider en moyenne trois fois par semaine... je ne sais pas quoi faire je le vois partout... je n'arrive pas à dormir car aussitôt que je ferme les yeux je vois son visage dans ma tête... ça m'énerve!

Dis-je visiblement un peu plus affolée. Je ne pouvais pas croire que j'étais à ce point désesspérente. Je me croyais prise dans un mauvais film romantique, un vieux roman arlequin qui m'énervait tant de lire au lycée... le lycée. Ça aussi c'étais assez étrange... je n'ai jamais fait mon école élémentaire ni même ma middle school... j'ai passé de la pouponnière au licée en 4 ans ça me faisait assez peur de voir combien j'évoluait. Mais je ne viellierai pas... c'est décourageant. Je regardait mon oncle et je lui ai dit avec un beau sourir:

-C'est simplement qu'avec toi... tu ne veux pas me réconforter... tu ne me dis pas des trucs du genre "tout va s'arranger", "Il va revenir"... parce qur tu sais qu'il ne reviendra pas... et tu n'essaies pas de me le faire croire.

C’était naturelle pour moi de ne pas lui dire qu’il reviendrait, peut-être reviendrait-il mais dans le doute, il valait mieux ce taire que lui faire croire que ce chien reviendrait et prendre le risque qu’il ne le fasse pas. Pourquoi lui redonner un espoir fictif et momentané alors que plus tard, dans 10ans, 100ans, 1000 ans, plus ou moins même, elle se rendra bien compte qu’il n’est pas revenu et à ce moment là tous s’écroulera, et ce sera pie encore que l’initial vérité. Ceux qui lui dise ça ne pensent pas à mal, mais ils veulent la réconforter et ne pensent pas à l’avenir, à cette immonde journée qui arrivera plus vite qu’ils ne le pensent et qui ruinera sa vie plus qu’ils ne peuvent même oser l’imaginer, ce jour ou elle découvrira qu’on lui a mentie, ce jour où elle pensera ne plus pouvoir avoir confiance en personne, ce jour où tout espoir disparaitra de sa vie.

- Écoutes Ness’, je te le dis parce que je sais que c’est faux, je sais qu’il ne reviendra pas, c’est dur à entendre, mais c’est comme ça. Si je te dis maintenant qu’il te reviendra, tu en pâtiras plus tard, quand tu te rendras compte que je mens et quand tout l’espoir que tu t’étais forgé depuis des années disparaitra d’un coup, d’un seul coup et ce sans prévenir. Je sais ce que tu peux ressentir quand au suicide, mais tu dois savoir que mourir ne t’aidera pas. Mourir ce n’est pas le vide comme tu le penses. Mourir c’est l’absence de vie rien de plus. Tu penseras toujours à lui, mais tu seras sans vie, incapable de rien, juste de penser. Tu ne pourras croire en rien. Je suppose que si tu fus son élue, il tient à toi. S’il meurt il s’en remettra difficilement et tu n’y gagneras que remord.

Je la fixais longuement. Elle était dépitée. J’étais dur, trop dur, je le savais, mais il le fallait. En imaginant qu’elle se remette de cette épreuve, elle devrait affronter une autre réalité, plus ardue encore, il fallait l’y préparée.

- Alors c’est comme ça Ness’, c’est ce que tu veux. Tu t’en vas, tu pars, tu nous laisse, nous abandonnant ton mal et amplifiant le notre. Tu vas vers ta délivrance et tu laisse ton immortel famille, ici, traverser les épreuves seule, sans espoir, sans joie, rongée par le remord. Était-il tout pour toi au point que tes propres parents n’étaient plus rien ? En fait, ils n’ont jamais été puisque tu as connu Jake dès ta naissance.

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